Sunday, August 7, 2022

vd-aout-septembre

 Extraits du Journal Vers Demain août-septembre 2022 :

Source: https://www.versdemain.org/

Faut-il craindre l’identité numérique?

Avec la reconnaissance faciale et la monnaie digitale,
elle peut mener à un contrôle totalitaire
 

 


par Alain Pilote

En octobre 2021, le gouvernement du Québec annonçait la création d’un «ministère de la cybersécurité et du numérique», doté d’un budget de 4 milliards de dollars et de 2 000 employés, dirigé par le ministre Eric Caire.

En février 2022, M. Caire annonçait le projet de son ministère de doter tous les citoyens québé- cois d’une «identité numérique», une preuve électronique pour avoir accès aux différents services gouvernementaux, que ce soit le permis de conduire, la carte d’assurance-maladie. Selon le ministre, cette identité numérique permettrait de centraliser toutes les informations à votre sujet dans un seul endroit au gouvernement, éliminant ainsi beaucoup de paperasse et de dédoublements, et rendant même les supports physiques (les cartes pour l’assurance-maladie et le permis de conduire) inutiles, le tout existant de façon digitale dans l’ordinateur du gouvernement.

Évidemment, pour avoir accès à ces services de façon électronique, vous devez prouver que vous êtes bien la personne que vous prétendez être. Cela peut se faire par des questions personnelles dont vous seul connaissez la réponse, ou encore mieux, par données biométriques: empreintes digitales, reconnaissance faciale, qui sont uniques pour chaque personne. (Ce système de reconnaissance faciale existe déjà sur les ordinateurs et téléphones cellulaires.) Le ministre Caire précise que la reconnaissance faciale ne sera pas imposée pour ceux qui ne la désirent pas, mais que la technologie sera de toute façon installée, et prête à être utilisée au besoin.

Ce système doit être mis en oeuvre au Québec d’ici l’automne 2022. M. Caire ajoute qu’é- ventuellement, d’autres services non gouvernementaux seront aussi attachés à cette identité numérique: preuve d’assurance, carte de crédit, carte de guichet, bref, tout ce dont vous avez besoin sur une seule application.

D’ailleurs, on se dirige aussi au Canada — et dans plusieurs pays — vers la disparition du papier-monnaie, et son remplacement par une monnaie uniquement digitale, électronique. C’est ce que déclarait M. Neil Parmenter, président et chef de la direction de l’Association des banquiers canadiens, dans une vidéo publiée en février 2022:

«Les banques du Canada sont parfaitement placées pour aider à diriger la création d’un système fédéré d’identification numérique entre le gouvernement et le secteur privé. Le Forum Économique Mondial (de Davos) convient que les banques et les institutions financières devraient ouvrir la voie vers l’identification numérique.»

Toute technologie en soi n’est ni bonne ni mauvaise; tout dépend de ce qu’on en fait. Même si tout ce qui a été dit précédemment peut sembler bien pratique à première vue — une majorité de gens n’effectuent-ils pas déjà le paiement de leurs transactions par cartes bancaires au lieu de papier-monnaie — il existe quand même un danger pour la vie privée des gens et la sécurité des informations ainsi collectées par le gouvernement et centralisées en un seul endroit.

Des vols de données sont toujours possibles (au Québec, on a connu récemment le cas des Caisses Desjardins), mais le plus grand danger, c’est celui de la reconnaissance faciale et autres moyens de mesure biométriques, car mal utilisés, ils peuvent facilement devenir un instrument de contrôle et de surveillance de la population.

Pourquoi craindre cela ? C’est parce qu’un tel système existe déjà en Chine communiste, appelé là-bas «crédit social». Attention, ce n’est pas du tout le crédit social tel qu’enseigné par Douglas ou Louis Even dans Vers Demain comme réforme monétaire; en Chine, les mots «crédit social» ont un tout autre sens: il s’agit d’un système de notation des citoyens, visant à récompenser les bons comportements et à punir les mauvais via un système de points.

La Chine utilise ce système de biométrie à des fins de contrôle sur sa population, l’identité numérique et la reconnaissance faciale est devenu l’outil sur lequel repose tout le système de crédit social chinois qui, en plus de permettre le traçage de la population (savoir en tout temps où vous êtes), permet de refuser ou permettre l’accès à certains lieux ou prêts personnels. C’est l’outil rêvé de toute dictature.

Chaque citoyen se voit attribuer une note entre 350 et 950 points, qui évoluent en fonction de ses actions. Vous jetez un papier par terre ? C’est une incivilité qui vous fait perdre 50 points. Mais si vous donnez de votre sang, vous gagnez 50 points. Si vous signalez la présence d’un délinquant à la police, alors vous gagnez 200 points (on encourage donc la délation). Les Chinois ayant une note trop basse se voient interdire l’achat de billets de train ou d’avion, la location d’un appartement, ou même l’accès à un compte bancaire.

Ce système se base sur la surveillance de masse de la population, non seulement par l’Internet, mais aussi par des centaines de millions de caméras de surveillance installées partout à travers le pays. Chaque fait et geste de chacun des 1,4 milliard de Chinois sont rassemblés dans un fichier unique et individuel. Vous êtes en retard pour un rendez-vous professionnel, vous avez de «mauvaises fréquentations» sur les réseaux sociaux ? Votre note de «crédit social» baisse.

Vous êtes un piéton et traversez la rue au feu rouge ? Vous perdez 50 points, et en moins de trois secondes, une caméra vous a filmé et vous a identifié grâce à un système de reconnaissance faciale contenant tous les visages de tous les citoyens chinois. À Shenzhen par exemple, le visage et l’identité des piétons coupables sont affichés sur écran géant jusqu’au paiement de leurs amendes. La Chine compte actuellement 900 millions de ces caméras pour une population 1,4 milliard.

Ce qui est préoccupant, c’est que la Chine a déjà vendu à 47 pays la technologie pour installer un système semblable. Et ce qui est très préoccupant aussi, c’est que le Forum Économique Mondial de Davos, qui influence fortement les politiques de toutes les nations, fait la promotion de ce système de crédit social chinois et souhaite son application dans chaque pays. (Voir l’article suivant sur le «Grand Reset».) Québec veut être un chef de file de l’identité numérique sur la scène mondiale, et le Canada un chef de file pour la monnaie numérique.

C’est ce qui nous amène à penser qu’Eric Caire, François Legault, Justin Trudeau, en fidèles serviteurs du plan des mondialistes, ne font que répéter le discours du Forum Économique Mondial (FEM) de Davos qui est de procurer une identité numérique à chaque habitant de la planète. Au dernier sommet du FEM à Davos, tenu du 22 au 26 mai 2022, il a même été question de pouvoir calculer votre empreinte carbone (la pollution que vous causez à la planète) en contrôlant vos déplacements, ce que vous mangez, etc, et vous faire payer une amende pour vos mauvais choix pour l’environnement.

Une fois que nous aurons de l’argent numérique programmable, où et comment vous serez «autorisé» à dépenser votre argent dépendra de votre score de crédit social. Comme on le verra dans le prochain article, l’ensemble de la «Grande Réinitialisation» repose sur deux choses: l’établissement d’une monnaie numérique mondiale et d’une identité numérique mondiale pour chaque homme, femme et enfant.

Soyons vigilants sur ce qui se passe, et que Dieu nous préserve d’une telle dictature technocratique! 

Alain Pilote

Aujourd’hui, les chefs d’État (Trudeau, Biden, Macron) semblent être manipulés comme des marionnettes par le Forum Économique Mondial dirigé par Klaus Schwab, lui-même manipulé par la Haute Finance Internationale, représentée ici par Jacob Rothschild, dans le but d’installer un gouvernement mondial et une monnaie mondiale.

  Qu’est-ce que le «Grand Reset»?

Dans de précédents numéros de Vers Demain, nous avons parlé à plusieurs reprises du Forum Économique Mondial de Klaus Schwab et de son plan de «Great Reset» ou «Grande remise à zéro». Voici des extraits d’un article paru dans Vers Demain de mars 2021, intitulé «Le Grand Reset, réalité ou théorie du complot?»:

La grande remise à zéro 


Image tirée d’une vidéo publicitaire faite

par le site internet officiel du Forum économique mondial:
«Vous ne posséderez rien,
mais vous serez heureux»

 C’est le 9 juin 2020 que Klaus Schwab — fondateur et président du Forum Économique Mondial (ou FEM), organisme qui réunit chaque année à Davos, en Suisse, les dirigeants politiques et financiers de la planète — annonçait dans une vidéo le thème de l’assemblée de 2021: «the great reset — la grande remise à zéro». C’est un plan de gouvernance mondiale qui cherche à réguler, contrôler et redéfinir tous les aspects de la vie tels que nous les connaissons, en détruisant entre autres la classe moyenne et transformant de bout en bout le système économique actuel, pour en venir à une forme de communisme à l’échelle mondiale, où toute propriété privée serait abolie.
 

Plusieurs chefs d’État ont apporté leur appui à ce projet, et quand certains médias reconnaissent l’existence de ce Grand Reset, c’est pour en faire les louanges et dire que c’est un projet qui n’apportera que des bienfaits pour l’humanité et assurera la survie de la planète en réduisant la consommation, la pollution, les émissions de CO2 (dioxyde de carbone). Cependant, ces mêmes médias passent sous silence les aspects les plus sombres du «Grand Reset», et dénoncent comme partisans de «théories du complot» ceux qui disent du mal de ce Grand Reset. Et pourtant, si on lit de près les écrits de Klaus Schwab, ce projet machiavélique du «Grand Reset» est bel et bien une réalité, que les «grands» de ce monde voudraient imposer à l’humanité.
 


Le socialisme et le communisme sont voués à l’échec; l’expérience du siècle passé, en Union soviétique par exemple, en est la preuve flagrante. Mais c’est pourtant ce que Klaus Schwab propose, en déclarant que d’ici dix ans, «les gens ne posséderont plus rien, mais qu’ils en seront heureux !» Selon Schwab, toute entreprise privée aura disparu, les gens recevront un montant du gouvernement (sous forme de monnaie numérique, le papier-monnaie ayant été éliminé), mais sans la liberté de posséder quelque chose ou d’administrer une entreprise. Sans aucune autre source de revenu, les gens seront devenus les esclaves de l’État.

Ce que Schwab propose, ce n’est pas le crédit social de Douglas et Louis Even, mais le «crédit social chinois», le système de contrôle mis en place par la Chine communiste, qui surveille 24 heures sur 24 tous les citoyens par caméras et autres systèmes électroniques. 

Et ce qui est encore plus inquiétant, c’est que Schwab ne vise pas seulement à transformer l’économie et notre façon de vivre, mais aussi les êtres humains dans leur intégrité physique, en les fusionnant avec les ordinateurs, l’intelligence artificielle, en allant même jusqu’à dire qu’on pourra communiquer avec d’autres personnes par la pensée, avec l’aide de puces intégrées à notre cerveau. Cela semble de la science-fiction, mais c’est ce que Schwab a écrit textuellement dans son livre sur la quatrième révolution industrielle, publié en 2016, et il le mentionne aussi clairement dans une entrevue donnée à la télévision publique suisse. C’est ce qu’il appelle le «transhumanisme», l’être humain étant devenu à moitié humain, à moitié machine.

Alain Pilote

Bien comprendre ce que Schwab et la clique de Davos nous préparent

Le projet d’identité numérique et de monnaie numérique ne se limite pas seulement au Canada, mais aussi au reste du monde, y compris la France et toute l’Europe. Voici ce qu’écrit à ce sujet Alain Falento dans un article daté du 29 juin 2022 intitulé «Bien comprendre ce que Schwab et la clique de Davos nous préparent»: 

Dans un livre d’une médiocrité inouïe, «La Grande réinitialisation», Klaus Schwab se fait le porte-parole de cette hyperclasse et nous décrit en détail le monde dystopique qu’il nous réserve. (…) Il prend acte du fait que les dettes, publiques et privées, sont devenues insoutenables dans le monde occidental. Par conséquent, il nous propose de supprimer les nations et de les remplacer par un Gouvernement Mondial dans lequel siègeraient bien entendu lui et ses amis de l’hyperclasse. Toute forme d’élection serait bien entendu supprimée. Il faut laisser les savants gérer la situation. 

En ce qui nous concerne, Schwab et ses amis proposent ni plus ni moins de supprimer la propriété privée ainsi que toute forme de liberté individuelle. Pour ce faire, ils envisagent un contrôle social total via une numérisation complète de la société, jusqu’au moindre recoin de notre existence. Le slogan est d’ailleurs déjà prêt: «Vous ne posséderez plus rien, mais vous serez heureux». (...) 

En réalité ce qui importe dans ce passe vaccinal, c’est plus sa technologie que son utilisation. Tous les passes vaccinaux, dans les différents pays de l’Union Européenne, ont en effet été construits dans le sens d’une interopérabilité entre états. Le développement de cette technologie s’inscrit dans la continuité d’une Directive Européenne qui décrète une digitalisation à marche forcée de tous les états européens, dans tous les domaines publics et privés. La création d’un porte-document numérique a donc été lancée. 

D’ici 2024, il a été demandé à tous les pays de l’Union Européenne de mettre en place une identité numérique (ce que la France s’est bien entendu empressée de faire). Il est précisé que, pour votre bien-être et votre sécurité, pourront être ajoutées à ce porte-document numérique toute forme de pièces relatives à son détenteur (dossier médical, permis de conduire, dossier fiscal, impôts, etc.). Tout ceci n’est pas de la science-fiction, ni ne relève du complotisme. C’est écrit noir sur blanc dans le projet de Directive de la Commission Européenne. Et il faut se rappeler que de par les traités européens elle sera donc automatiquement transcrite en droit français. Il est impossible de s’y opposer. (...) 

Vous ne le savez peut-être pas, mais depuis 2019, la BCE (Banque Centrale Européenne), à l’instar de presque toutes les autres banques centrales, s’est lancée dans le développement d’une Monnaie Numérique de Banque Centrale (MNBC) qui sera mise en circulation dans les plus brefs délais. Que l’argent liquide soit appelé à disparaître, tout le monde a bien compris que cela arriverait. Mais pour quelle raison créer une monnaie numérique alors que nous avons déjà des cartes de crédit et que l’argent déposé sur notre compte est déjà numérique dans les faits? 

Pour répondre à cette question il faut se pencher sur la nature exacte et les propriétés de cette MNBC. Un détail aurait dû alerter les observateurs avertis de ces technologies: il est prévu que le porte-document d’identité numérique dont nous avons parlé précédemment puisse également être utilisé comme portefeuille numérique et moyen de payement! 

Il semble que la BCE a simplement omis de préciser un petit détail qui a son importance quant à cette MNBC; en effet, en plus d’être numérique, cette monnaie est aussi programmable. C’est-à-dire que contrairement à une carte de crédit, l’utilisation de cette monnaie numérique pourra être conditionnée au profil du détenteur. 

Vous êtes en retard sur le contrôle technique de votre véhicule? Vous ne pourrez pas acheter de carburant à la station-service. Toutes les formes de restrictions administratives les plus vicieuses pourront vous être appliquées sous forme de restriction à la consommation, comme l’interdiction d’acheter une petite chopine pendant la période de Ramadan par exemple. 

D’un point de vue économique c’est beaucoup plus grave. En réalité, cette Monnaie numérique programmable ne peut plus être considérée comme une monnaie à part entière. Sans vous le dire, on aura ainsi converti vos euros en tickets de rationnement à la tête du client, suivant des critères qui vous échapperont totalement. En réalité nous nous dirigeons tout droit vers une économie de rationnement qui ne dit pas son nom, où toutes les brimades et punitions possibles et imaginables pourront être appliquées à tout citoyen en un clic de souris. 

Si vous pensez que tout ceci n’est que du complotisme ou du conspirationnisme, malheureusement la réalité va très bientôt dépasser la fiction. Le gouvernement commence déjà, tout doucement, à nous préparer un rationnement énergétique.

 Quant à Klaus Schwab, il est très sensible à l’écologie et à la préservation de la Nature. Après avoir sillonné la planète en avion et dégusté les mets les plus délicats dans tous les palaces du monde pendant toute sa vie, il en a conclu que polluer ce n’est pas bien. Alors vous les crasseux, en attendant de déterminer comment seront recyclés les déchets humains que vous êtes, après vous avoir spolié de vos biens et de vos droits, on va commencer par vous empêcher de polluer davantage. 

Il a donc annoncé cette semaine avoir conclu un accord avec Mastercard pour le développement d’une carte de crédit programmable qui tiendrait compte du bilan carbone du détenteur et pourrait ainsi l’empêcher d’acheter de la viande ou un billet d’avion en cas de dépassement du crédit alloué.

Alain Falento